BLUES DEPARIS

 

MOVE IT

 

C'est en écoutant Elvis chanter «Heartbreaker hotel »,que François Fournet chope le microbe bleu ! II a dix ans! A quinze ans n'y tenant plus, il achète sa première guitare gare St Lazare, et apprend cette musique du Diable en autodi- dacte! Quelques bistrots et clubs plus loin, il découvre toutes les musiques afro américaines, le swing, le boogie, le rock and roll et le jazz. Apres avoir longtemps cheminé dans tous ces courants musicaux, c'est en 2004 que François rencontre un autre passionné de blues :Christian Ponard. Ensembles, ils s'amu­sent a reprendre quelques grand standards du blues, instrumentalement parlant,

lls font cela pour le plaisir, puis l'idée d’un disque leur effleure l'esprit dés que Simon "Shuffle" Boyer les rejoint. On est début 2003, Blues de Paris est né. Une sorte de Blues à la Parisienne, hors des sentiers battus par des musiciens de Jazz, d'où ce nom particulier, qui baptise un band, tout en imposant un style. Leur premier opus sort en 2006, il sera très bien accueillit par la presse spécialisée. Leur répertoire consiste à rejouer à leur sauce ce blues instrumental qui fit les beaux jours des années soixante, et d'y inclure quelques thèmes d'écriture cher à François Fournet, chansons qui rencontrent aujourd'hui encore leur once ce succès. Move it enregistré les '12 et 13 déc 2011 pour la plupart des titres est leur dernière salve. Aux commandes, le band au complet: François Fournet et bien sur Christian Ponard sont aux guitares. Enzo Mucci et Bernard Brimeur tiennent respectivement la contrebasse, et Simon Shuffle Boyer impri­me le rythme derrière ses fûts. Une chanteuse Gabriele Schneider vient en renfort poser sa remarquable voix sur trois titres: «Barelhouse blues», «Just Because», et «Blues on Blues» en plage treize. Neuf compositions sont signées du leader François Fournet et une de son aco­lyte Christian Ponard. Comme à son habitude avec Blues ce Paris les instrumentaux sont légions, les shuffles « Big Mamo's Raining», «Slaw Train», le swinguant «In Go Stomp», mettent, tout le monde d'accord.

Une excellente reprise chantée du «  you Gotta Move» de Fred Mc Dowel immortalisé par les Stones. J'adore le décapant «Rainy Boogie» en plage cinq, et la voix féminine rehausse ces plans rythmés en y apportant une petite touche de sensualité. www.bluesdeparis.fr

 

 Joel  Bizon

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